Il nous a été demandé de proposer un planning type pour les journées du mardi et du mercredi.

La consigne était de maximiser le nombre d'examens en respectant les contraintes.

Les contraintes concernent les différents type d'examens (certains examens ont lieu seulement certains jours et/ou à un certain moment de la journée), les caractéristiques de chaque examen (temps d'attente entre l'injection du radiotraceur et l'acquisition, durée d'acquisition...), les ressources humaines (horaires des différents TRM, spécialisations de certain TRM), la disponibilité des salles d'examen, boxes d'injection et hottes au laboratoire. Les contraintes sont donc nombreuses et strictes, nous nous sommes rapidement rendu compte qu'il y a peu de marge de manoeuvre pour effectuer cette planification. 

En comparant notre planning au nombre d'examens effectués par mois dans le service selon les données que Madame Guiguet nous a transmises, nous notons les choses suivantes :

• Pour le PET-CT : nous arrivons largement a effectuer les examens requis même en effectuant cet examen un seul jour par semaine.
• Pour les scintigraphies osseuses : dans notre planning nous avons des scintigraphies osseuses uniquement le mardi. Il faut au moins effectuer cet examen un deuxième jour dans la semaine.
• Pour les scintigraphies myocardiques : il faut au moins effectuer cet examen deux autres jours dans la semaine.
• Pour les scintigraphies pulmonaires, rénales et de ganglion sentinelle: nous n'avons pas de donnée concernant ce dernier. A priori, si on considère qu'il reste trois jours ouvrables pour placer des examens, il devrait être possible d'exécuter le nombre d'examens requis.
• Pour les minéralométries : nous avons 16 examens réalisables en deux jours. Nous atteignons donc très largement la moyenne mensuelle. 

Globalement, le planning satisfait les exigences. 

Le service de médecine nucléaire de l'Hôpital de la Tour propose le PET-CT en tant que nouvelle activité seulement depuis quelques mois. Il y a donc une perspective de croissance d'activité dans ce service.

Pour ce faire, on pourrait imaginer modifier légèrement les horaires et décaler certaines pauses repas. Par contre, il serait probablement compliqué de commencer plus tôt étant donné que nous sommes tributaires des livraisons des radiotraceurs.

Le nombre de minéralométries réalisables avec ce planning est largement supérieur aux chiffres de l'activité effective que nous avons reçus de Madame Guiguet. Il serait donc envisageable de fermer certaines plages horaires de cette salle et d'utiliser les ressources humaines ainsi libérées pour augmenter le nombre d'examens au SPECT-CT.

De plus, concernant les scintigraphies rénale, pulmonaire et de ganglion sentinelle, nous avions reçu comme consigne de ne mettre qu'un seul des trois examens par jour. Il serait possible de rajouter au moins un de ces examens entre 11h45 et 13h en admettant, qu'exceptionnellement le TRM qui prépare la dose ne soit pas celui qui l'injecte. Concernant le cas particulier de la scintigraphie de ganglion sentinelles il faut également tenir compte des programme de la salle d'opération.  Ce qui constitue un obstacle supplémentaire.

Nous pourrions également envisager l'engagement de personnel supplémentaire. Dans ce cas, il ne faut pas oublier que nous sommes limités par le nombre d'appareils à disposition pour l'acquisition. Il faudrait donc allonger les horaires en fin de journée. Comme dit précédemment, concernant les débuts de journée, nous devons prendre en compte les horaires de livraison des radiopharmaceutiques.

Dans notre groupe, personne n'a d'expérience professionnelle en médecine nucléaire: nous nous sommes donc complètement fiés aux informations et consignes que nous avions reçues concernant le déroulement des examens. Il nous manquait un regard critique. Par chance, une collègue nucléariste nous a fait remarquer que notre planning n'était pas cohérent concernant les scintigraphies myocardiques (il manquait la pause entre l'acquisition de stress et l'injection pour la phase de repos) après vérification dans les guidelines de lEANM ainsi qu'auprès de Madame Guiguet, nous avons pu apporter les modifications nécessaires.

Il est compliqué d'effectuer une planification juste et efficace pour un service dont nous ne connaissons pas le fonctionnement ni tous les détails des procédures. Nous pensons donc qu'il est utile de le relever à l'heure où on commence à voir des personnes ne venant pas pas du secteur radiologique amenées à gérer des services de radiologie.

La création et la gestion des plannings d'examens est un travail chronophage et fastidieux. Nous avons procédé par "essai-erreur" et n'avons pas trouvé de manière plus rationnelle de procéder.

Ici nous n'avons fait l'exercice que pour deux jours de la semaine, avec un nombre restreint de type d'examens et en considérant que le personnel n'est jamais absent. Il s'agissait donc d'une procédure largement simplifiée.