Lors de notre visite du service, nous avons pu constater que le local de décroissance des substances radioactive se trouvait tout au fond du service, loin du laboratoire. En effet, les TRM doivent traverser l’entier du service afin d’accéder au local.

Dans une approche d’optimisation de la qualité, il serait en effet pertinent de placer le local de déstockage à proximité du laboratoire. Cependant, il est également essentiel d’éviter de placer ce local à proximité des salles où des personnes non-exposés aux radiations dans le cadre de leur profession seraient susceptibles de séjourner. Car ceci engendrait des blindages plus élevés et une augmentation des coûts afin de respecter les normes exigées par la directive L-07-04 du DFI concernant les valeurs directrices pour les débits de dose ambiante lors de l’utilisation de matières radioactives du 11 janvier 2018.

De plus, une optimisation de l’emplacement du local de décroissance, permettrait de respecter le principe « LEAN » de l’ergonomie des travailleurs. En effet, lors de la création d’un nouveau service et dans un but d’optimisation du management de la qualité, certains aspects pratiques notamment concernant l’ergonomie des travailleurs sont aussi à prendre en considération. Par exemple, il serait intéressant de baser l’infrastructure selon le concept « LEAN ». Ce concept basé sur l’optimisation et l’élimination d’éléments contraignants permet, parmi d’autres choses, de réfléchir à l’optimisation de l’infrastructure afin de diminuer les gestes et déplacement inutiles par les professionnels dans le service. Ceci peut se faire via la mise à proximité d’éléments essentiels tel que le local de décroissance à proximité du laboratoire (Eija Metsälä, communication personnelle [présentation PowerPoint], du 17 octobre 2018, Basic concepts of quality management in radiology).

En analysant le dernier schéma (image : "Schéma final") et lors de la visite du service, nous avons pu constater que la salle d’attente « chaude » du SPECT-CT, tout comme le local de décroissance, considérée comme secteur de travail de type C, était lui beaucoup trop grand. En effet, la taille de cette salle d’attente et disproportionnée par rapport à son utilisation.

Il aurait pu être pertinent lors de la construction de séparer cette grande pièce en deux et d’y placer tant le local de décroissance que la salle d’attente SPECT-CT. Un accès direct entre le local de décroissance et le laboratoire pourrait alors être faite. L’espace actuellement utilisé comme local de décroissance pourrait être utiliser comme local de stock de matériel. Ceci pouvant être un grand bénéfice pour le service tant donné qu’ils n’ont à disposition qu’un local très restreint.

Selon la directive L-07-02 du DFI concernant l’accessibilité et la signalisation des secteurs contrôlé et des zones du 14 mai 2018, l’accès aux secteurs contrôlés doit être marqué par la signalisation « secteur contrôlé ». De plus, chaque local considéré comme secteur de travail de type A, B ou C doit être marqué d’une mise en garde contre les rayonnements et porter l’indication de la catégorie de local correspondante et doit être doté de plaques signalétiques avec les informations définies dans l’annexe 8 de l’ordonnance sur la radioprotection du 26 avril 2017.

Dans la cadre de notre visite du service, nous avons constaté que cette directive n’était pas respectée pour tous les locaux. En effet, il n’y avait pas de signalisation de secteur de travail C pour les salles d’examens, les locaux d’injection ou les salles de repos (SPECT et PET). En effet, sur les salles d’examens SPECT et PET ne comprenaient que les panneaux de signalisation préconisée pour les secteur surveillés et l’utilisation de source scellée.

Nous suggérons donc au service de mettre en place ces panneaux de signalisation car selon la directive L-07-02 et l’annexe 8 de l’ORaP ces normes s’appliquent également aux locaux d’application, d’examens, de repos et d’attente.